historique

Un peu d'histoire...

Tout d'abord, le mot "avocat" désigne une personne qui fait profession de plaider en justice pour ses clients, c'est donc un "défendeur". Les autres noms communs qui définissent un avocat peuvent être : apôtre, défense, défenseur, représentant, magistrat.

"Le Barreau" est un terme qui définit un groupe d'avocats qui travaillent dans un tribunal de grande instance (endroit où l'on statut sur toutes les affaires civiles, surtout en ce qui concerne la nationalité : sans papiers, le divorce, le mariage, la filiation, l'héritage et encore pleins d'autres conflits) dans lequel ils ont établi leur cabinet (c'est-à-dire leurs bureaux).

I. Le Barreau dans l'Antiquité

Il faut savoir que la fonction d'avocat (de défendre) est beaucoup plus ancienne que le nom d'avocat. Dans toutes les nations civilisées, il y a toujours eu des hommes qui aidaient les autres en les défendant si ceux-ci n'étaient pas aptes à se défendre seuls ou en leur donnant des conseils. Sous la loi de Moïse, il n'y avait pas encore de véritables avocats mais déjà des tribunaux existaient. Chacun s'y défendait en personne.

-> Chez les Juifs, il y avait des Sages dont l'emploi ressemblait un peu à celui des avocats : leur rôle était de résoudre les problèmes dans le peuple par quelques points de droits. Ce n'était pas encore un métier car leurs services étaient gratuits.

-> Chez les Egyptiens, dès qu'ils eurent trouvé l'art de l'écriture, décidèrent que la personne qui devait se défendre au tribunal, ne le fasse que par écrit de sorte à ce qu'il n'y ait aucunes influences oratoires comme par exemple des gestes ou le ton de la voix qui pourrait toucher les juges et les influencer leur jugement.

-> Dans l'Inde antique comme dans les pays du Bassin méditerranéen, on tenait à ce que la justice soit correctement rendue. Le traité Juridique du IIème siècle avant Jésus Christ, prévoit que le crime et le délit doivent être poursuivis. L'avocat a un rôle bien déterminé et exerce sa profession habillé d'une robe rouge.

-> A cette époque, en Chine, le métier d'avocat n'est pas une profession très estimée. Ils sont là pour conseiller en secret les plaideurs pour les aider.

Petit à petit, l'avocat devient l'homme compétent, qui parlait aisément ensuite il fut un professionnel du droit de la parole à laquelle les Romains vouaient un culte. L'avocat gaulois ainsi que romain, doit avant chaque affaire civile, prêter un serment solennel ou serment de vérité. Dans ce serment, il y a trois sortes d'engagements :

1) Que la justice triomphe.

2) Ecarter les moyens qui manqueraient de loyauté.

3) Se retirer de l'affaire si celle-ci apparaissait au cours du procès comme malhonnête ou injuste. (Cet engagement n'est pas valable pour le crime, car cette action est par nature injuste.)

II. Evolution

Du treizième au seizième siècle, il n'y a pas de condition d'âge pour être avocat. On peut être avocat à Rome dès l'âge de 17ans. Toutefois, pour exercer ce métier, il fallait passer un examen de capacité devant le Parlement (assemblée qui assure la représentation du peuple dans les Etats démocratiques, lieu de délibération pour les votes notamment).

Tout au long de l'histoire, le métier d'avocat a été remis en cause de nombreuses fois et il y eût un nombre important de réformes comme par exemple la liberté des honoraires doit être définitivement fixée pour ne plus être remis en questions. Ces réformes ont permis de créer, de former les avocats sur certains critères obligatoires pour tous.

La Révolution de 1771 a permit aux avocats d'avoir une indépendance. Cet évènement est un coup d'Etat mémorable. Louis XV et le barreau sont constamment en conflit. Finalement les membres sont nommés par le roi et payés par l'Etat.

Au XXème siècle, l'avocat peut prendre contact avec la partie adverse, se rendre librement dans les administrations publiques, s'associer avec ses confrères,...